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Interview

GPA «éthique» : «Il faut informer, accompagner, assister, et surtout évaluer la capacité des femmes à porter un enfant»

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Gabriel Attal va porter la législation pour une gestation pour autrui «éthique» au débat au sein du parti Renaissance. La chercheuse Laurence Brunet, pour qui le terme est «un mot derrière lequel on se cache», appelle à un cadre législatif clair.
Gabriel Attal, secrétaire général de Renaissance, à Paris, le 26 mai. (Daniel Perron/Hans Lucas. AFP)
publié aujourd'hui à 9h00

Emmanuel Macron avait fixé une «ligne rouge» en 2022 que Gabriel Attal a décidé de franchir. Selon une information de Paris Match, le patron de Renaissance va porter la légalisation de la gestation pour autrui (GPA) dans le cadre des conventions thématiques de son parti. Alors que les Français soutiennent majoritairement une légalisation pour la GPA, qu’elle soit pour les couples hétérosexuels (71 % selon l’Ifop en 2024) ou les couples homosexuels (56 %), l’ancien Premier ministre veut porter une discussion autour d’une «GPA éthique».

Un terme sur lequel revient Laurence Brunet, chercheuse associée à l’Institut des sciences juridiques et philosophiques de la Sorbonne et autrice de