Cet article est issu de L, la newsletter féminisme et genre de Libération publiée le samedi. Pour recevoir L, inscrivez-vous ici ! Et rejoignez le canal WhatsApp de L en cliquant là
L’exercice est coûteux, la démarche «presque psychanalytique». Dans Désirer la violence, ce (ux) que la pop culture nous apprend à aimer (ed. Les insolentes), la journaliste indépendante Chloé Thibaud s’attelle à interroger nos classiques, à déboulonner les héros masculins. Elle prend une distance critique vis-à-vis de ces personnages de pixels accompagnant nos trajectoires individuelles. Comme beaucoup, l’autrice a chanté à tue-tête sur Grease, rêvé devant la Belle et la Bête, admirée Beatrix Kiddo dans le sanglant Kill Bill. Elle a désiré les «bad boys» et dresse un parallèle : «J’ai passé l’essentiel de ma vie à être attirée et à relationner avec des hommes pas bons pour moi, voire violents.»