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«Grease», la «Belle et la Bête», comment se construit le désir de violence

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Chloé Thibaud décrypte à travers des films cultes la manière dont la pop culture raconte des histoires dans lesquelles le genre féminin est représenté comme dominé par le genre masculin.
Sandy (Olivia Newton-John) et Danny (John Travolta), dans Grease. (CBS Photo Archive/via Getty Images)
publié le 30 mai 2024 à 12h21

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L’exercice est coûteux, la démarche «presque psychanalytique». Dans Désirer la violence, ce (ux) que la pop culture nous apprend à aimer (ed. Les insolentes), la journaliste indépendante Chloé Thibaud s’attelle à interroger nos classiques, à déboulonner les héros masculins. Elle prend une distance critique vis-à-vis de ces personnages de pixels accompagnant nos trajectoires individuelles. Comme beaucoup, l’autrice a chanté à tue-tête sur Grease, rêvé devant la Belle et la Bête, admirée Beatrix Kiddo dans le sanglant Kill Bill. Elle a désiré les «bad boys» et dresse un parallèle : «J’ai passé l’essentiel de ma vie à être attirée et à relationner avec des hommes pas bons pour moi, voire violents.»

A l’aune du féminisme, elle observe l’évolution de sa propre perspective