Ils sont trois cents, sous la neige, foule armée de bonnets et de parapluies, devant la mairie d’Hautmont (Nord), ce mercredi 8 janvier au soir. Ils sont venus pour rendre hommage à la mémoire d’Isabelle Mortaigne, morte le 1er janvier. Elle est la victime du premier féminicide de l’année 2025, triste titre, qui lui vaut la présence ministérielle d’Aurore Bergé, déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes. Elle avait 51 ans, aide à domicile de métier. Son conjoint, 35 ans de vie commune, a appelé les secours vers 3 heures du matin, et a déclaré «avoir fait une bêtise». Il l’a rouée de coups et tuée. «Battre une femme n’est pas une bêtise, c’est un crime. Dans un couple, penser que l’autre nous appartient est un biais du patriarcat», rappelle le collectif NousToutes dans un post sur Instagram.
Le suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire. Une chapelle ardente a été im