La promesse d’une solution à leurs fuites urinaires ou à une potentielle descente d’organes pelviens (prolapsus) s’est transformée en enfer. Depuis 2020, les plaintes pour «tromperie aggravée» et «blessure involontaire» de femmes victimes d’importantes complications après la pose d’implants vaginaux ne cessent d’augmenter. D’une vingtaine il y a quatre ans, leur nombre se chiffre désormais à 113, selon une information dévoilée par France Inter, ce lundi 22 juillet. Une trentaine de femmes se sont jointes aux poursuites le 8 juillet, selon l’AFP. En moyenne, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, 30 000 de ces bandelettes sous-urétrale, développées à la fin des années 90, sont posées par voie vaginale ou abdominale en France chaque année depuis 2014. «La prothèse peut cisailler des organes, s’y incorporer, causer des problèmes urinaires, des atteintes aux nerfs. Certaines femmes ont des douleurs qui les empêchent de rester assises ou allongées, parfois de marcher. Il n’y a pas de soulagement quelle que soit la position adoptée, ce qui est insupportable», énumère auprès de Libé Hélène Patte, avocate des plaignantes avec trois consœurs.
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