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Matrimoine

«Je vais pouvoir en profiter tous les jours» : les statues féministes des JO installées dans le nord de Paris

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Les dix œuvres issues de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de 2024 ont pris place porte de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement parisien, pour leur inauguration ce samedi 26 juillet. Une féminisation bienvenue de l’espace public que le quartier doit désormais apprivoiser.
La poétesse et philosophe du Moyen Age Christine de Pizan, représentée avec son livre «la Cité des dames» entre les mains, Porte de la Chapelle, vendredi 25 juillet. (Joel Saget/AFP)
publié le 26 juillet 2025 à 8h55

Pour venir, il y a plusieurs choix. On peut prendre la rue Marx-Dormoy (homme politique), la rue Raymond-Queneau (écrivain), la rue Boucry (abbé), la rue Maurice-Genevoix (écrivain), la rue Pierre-Mauroy (Premier ministre)… Bref, avancer dans un espace public mémoriel presque entièrement dévolu aux hommes. Mais dans le XVIIIe arrondissement de Paris, ces bonshommes de chemins mènent désormais à une belle anomalie patrimoniale : dix grandes statues de femmes réparties de part et d’autre des entrées du métro Porte de la Chapelle.

Libé les avait réclamées, elles sont là, perchées, toutes dorées et brillantes sous le soleil estival. Les sculptures, qui avaient fait sensation en sortant de la Seine dans un tableau intitulé «Sororité» lors la