Cet article est publié dans le cadre du «Libé des solutions spécial 8 mars», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque samedi 8 et dimanche 9 mars.
Félicitations, tout le monde ou presque a gagné. Comme chaque année depuis sa mise en place en 2019, l’index de l’égalité professionnelle, censé mesurer les efforts des entreprises pour résorber les écarts salariaux entre hommes et femmes, affiche des résultats impressionnants. La dernière livraison, dévoilée ce vendredi 7 mars à l’occasion d’un événement organisé par la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, fait état d’une note moyenne de 88,5 sur 100, en progression de 0,5 point par rapport à l’année dernière. Oui, c’est un peu comme si tous les élèves d’une classe avaient une moyenne de 19 /20, et c’est donc légèrement suspect. A l’occasion d’une table ronde réunissant des représentantes des principales organisations syndicales et patronales, Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, n’a d’ailleurs pas manqué de relever qu’elle a, en ce qui la concerne, «rencontré beaucoup plus de DRH qui [lui] disent