Une «insulte au mouvement de libération de la parole des victimes de violences sexuelles», pour la députée écologiste Sandrine Rousseau. Une «sortie indigne, abjecte pour les victimes et anachronique», pour la présidente de la Fondation des femmes (FDF), Anne-Cécile Mailfert. Ou encore un Président «promoteur en chef de la culture du viol», pour la porte-parole des Ecologistes, Sophie Bussière. Les déclarations d’Emmanuel Macron, mercredi 20 décembre sur France 5, sur l’acteur Gérard Depardieu, accusé de violences sexuelles par une quinzaine de femmes, mercredi 20 décembre sur France 5, suscitent une vague d’indignations parmi les milieux féministes. Le chef de l’Etat a en même temps déclamé que «Gérard Depardieu rend fière la France», fustigeant une «chasse à l’homme», et disant craindre une «ère du soupçon», tout en s’estimant «inattaquable» en matière de lutte contre les violences faites aux femmes, au motif que celles-ci ont été par deux fois érigées «grande cause du quinquennat».
Analyse
Soit une nouvelle illustration de la déco