Cher Vincent Lindon,
Vous ne vous attendiez peut-être pas à ce que les féministes ricanent lorsque, invité à la matinale de France Inter lundi 13 mai, vous avez commenté, avec toute la bonne volonté du monde, au sujet des hommes et de MeToo : «C’est très compliqué, si vous me demandez : “Vincent, qu’est-ce que vous comptez faire ?”, je vais vous répondre très franchement : je ne sais pas, il faut me guider. Moi, je suis la personne la plus apte à aider, mais aide-moi, aide-moi à aider.»
Vous n’avez peut-être pas compris pourquoi ces mêmes féministes, à commencer par Judith Godrèche ou le militant LGBT+ Océan, ont éclaté de rire devant l’incongruité de cette demande. D’autant que vous avez également dénoncé l’impunité des artistes, vous n’êtes pas anti MeToo… Que nous faut-il de plus ?
Ce qui passe mal, c’est d’entendre que, pour obtenir enfin de l’aide de la part des hommes, il faudrait au préalable leur poser sur la table une to do list d’alliés de la cause MeToo, toute fumante et prête à l’emploi. C’est donc ça, LA so