Ce sera le premier texte examiné dans le cadre de la niche parlementaire réservée à La France insoumise, ce jeudi à l’Assemblée. «Un signal fort, signe de notre engagement féministe», défend la députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, jointe par Libération. Ce jeudi, elle portera dans l’hémicycle une proposition de résolution pour que l’endométriose soit inscrite sur la liste des affections longue durée exonérantes (ALD 30), comme le sont par exemple les cirrhoses, le diabète ou encore l’hypertension artérielle.
Tribune
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 10% des femmes en âge de procréer dans le monde seraient atteintes par cette pathologie, qui se caractérise par la présence de cellules d’origine utérine hors de l’utérus. En France, selon les associations d’aide aux malades, ce sont entre 2,5 et 4 millions de femmes qui seraient concernées, à des degrés divers, souffrant souvent de règles douloureuses, de fatigue chronique, ou encore de troubles digestifs.
«Il est urgent de mettre en œuvre une reconnaissance institutionnelle de l’endométriose», soulignent les auteurs de la résolution examinée ce jeudi. S’il est adopté, le texte n’aura pas de valeur contraignante, mais le mérite de clarifier la position des députés sur une mesure à ce stade écartée par le président de la République. Ainsi, dans