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Décryptage

PMA et adoption au travail : l’Assemblée nationale approuve une proposition de loi pour élargir la protection des salariés pendant leurs projets parentaux

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Les députés ont adopté à l’unanimité lundi 5 mai une proposition de loi Ensemble pour la République visant notamment à protéger des discriminations au travail les personnes engagées de PMA. Un texte qui ne doit pas occulter la nécessaire sensibilisation des employeurs, alerte un collectif de patients.
Prisca Thevenot, alors porte-parole du gouvernement, le 7 février 2024 à l'Elysée. (Sarah Meysonnier/Reuters)
publié le 5 mai 2025 à 19h52
(mis à jour le 6 mai 2025 à 7h40)

Des traitements lourds, des rendez-vous nombreux, parfois incertains puisque calés sur le rythme du corps, des conséquences physiques et psychiques, des échecs profondément douloureux. Comment concilier toutes les difficultés inhérentes à un parcours d’assistance médicale à la procréation (AMP) et les exigences de sa vie professionnelle ? Une proposition de loi visant à «protéger les personnes engagées dans un projet parental des discriminations au travail» a été adoptée à l’unanimité des 127 députés présents de tous les groupes lundi 5 mai à l’Assemblée nationale, à l’occasion de la niche parlementaire du groupe de la majorité présidentielle Ensemble pour la République (EPR). Le texte doit maintenant être voté au Sénat.

«L’infertilité reste un tabou»

Déposé par la députée Prisca Thevenot, ancienne porte-parole du gouvernement, le texte avait été adopté à l’unanimité par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, le 28 avril. «L’infertil