Un visage s’affiche dès la vitrine, reconnaissable entre tous, parée de lunettes rondes : Gisèle Pelicot sur fond rose fluo. A l’intérieur de la librairie Jonas, à Paris, le rayonnage féministe accueille de multiples récits du procès l’ayant révélée au monde. Au moins six références s’y côtoient, quelques semaines avant le procès en appel à Nîmes et un an après l’ouverture des audiences à Avignon. Un échantillon large donnant à voir le phénomène d’édition ayant entouré ce moment de justice à part. Quatorze ouvrages, publiés chez autant d’éditeurs, sont déjà sortis en France, dont l’un à peine plus d’un mois après le verdict – celui de la journaliste Cynthia Illouz, Procès de Mazan. La déflagration (L’Observatoire). Trois autres étaient dans les rayonnages un trimestre plus tard, dont le deuxième ouvrage très attendu de
Récits 
Procès des viols de Mazan : quand la justice se raconte en librairie
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Alors que les mémoires de Gisèle Pelicot sont prévues pour février, près d’une quinzaine d’ouvrages ont déjà paru depuis un an sur ce procès au retentissement international.
La BD collective «Notre affaire», publiée sous la direction des journalistes Louise Colcombet et Mathieu Palain, ici à la librairie parisienne Au domaine des dieux, le 11 septembre. (Riccardo Milani/Hans Lucas)
Publié le 05/10/2025 à 7h11
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