Le procès dit «French Bukakke» sera bien renvoyé devant une cour d’assises. Dans un arrêt rendu ce vendredi 16 mai, que Libération a pu consulter, la Cour de cassation accède à la quasi-totalité des demandes des victimes de violences sexuelles dans l’industrie pornographique. Parmi les 42 femmes s’étant constituées parties civiles, 32 avaient formé, fin mars, un pourvoi en cassation après que leur demande de prendre en compte plusieurs circonstances aggravantes, dont celles «d’acte de torture et barbarie», de «racisme» et de «sexisme» a été rejetée par la cour d’appel de Paris en février.
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Dans la foulée de cette décision, 16 hommes, producteurs et acteurs avaient été mis en examen pour des faits de viols aggravés, complicité de viols, proxénétisme aggravé, traite des êtres humains à des fins de viols, diffusion d’images de viols. Parmi eux, Pascal O., à la tête de la plateforme, mais aussi Julien D., chargé du «rabattage» des victimes sous l’alias virtuel féminin d’Axelle Vercoutre.
La Cour de cassation «très sévère avec l’arrêt de la chambre de l’instruction»
«La Cour de cassation nous donne raison sur presque tout sauf sur l’ajout de la circo