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Droits des femmes

«Règles incapacitantes» : l’arrêt menstruel retente sa chance devant l’Assemblée nationale

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Malgré un rejet en commission des Affaires sociales la semaine dernière, le député Sébastien Peytavie tentera par un amendement de rajouter la disposition phare du texte sur la santé menstruelle au travail, visant à instaurer un arrêt de treize jours par an sans jour de carence.
March contre l'endométriose en mars 2018 à Paris. (Alain Jocard/AFP)
publié le 4 avril 2024 à 7h17

Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Des députés de différents bords se tordent de douleurs, découvrant par le truchement d’un simulateur de règles la souffrance de millions de femmes. Une expérience incarnée de quelques hommes politiques n’ayant pas suffi à faire adopter, quelques jours plus tard, en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, la proposition de loi des députés Sébastien Peytavie (Génération·s) et Marie-Charlotte Garin (EE-LV). Ce texte visant à la reconnaissance de la santé menstruelle au travail, dévoilé par Libération et examiné en séance durant la niche écolo ce jeudi 4 avril, s’est vu amputer de sa disposition phare : la création d’un arrêt menstruel de treize jours pour «menstruations incapacitantes», sans jour de carence, intégralement payé par l’Assurance maladie et délivré gr