La main faussement ensanglantée, le cintre brandi vers le ciel portant l’impératif «Plus jamais». Sirine Sehil fait partie des centaines de militantes qui s’étaient rassemblées, ce mercredi 28 février, place de la Sorbonne avant l’adoption très large par le Sénat du projet de loi visant à inscrire la «liberté garantie» à la femme de recourir à une IVG dans la Constitution. «J’ai toujours grandi avec l’idée que ce droit nous était acquis mais qu’il faudrait toujours être vigilante au regard de la situation internationale. Une copine marocaine m’a déjà demandé comment se procurer une pilule abortive pour sa cousine de 16 ans», illustre cette juriste de 27 ans. Particulièrement en alerte depuis la «montée de l’extrême droite en 2017», elle se souvient d’un «coup à l’estomac» au m
Lutte
Roe v. Wade et IVG dans la Constitution, la revitalisation du combat pour le droit à l’avortement en France
Article réservé aux abonnés
Lors d’une manifestation pour défendre l’IVG, à Toulouse, le 28 septembre 2023. (Patrick Batard/Hans Lucas)
publié le 3 mars 2024 à 20h34
Dans la même rubrique