Deux jours sont entourés de rouge dans tous les agendas féministes : le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, et le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Deux rendez-vous portés ces dernières années par une mobilisation féministe d’ampleur. D’autres dates, moins médiatiques, comme la Journée de lutte contre les mutilations génitales féminines, celle sur l’hygiène menstruelle ou encore sur l’égalité de rémunération, ponctuent le calendrier, sonnant comme autant de rappels du chemin à parcourir pour les droits des femmes. En faut-il davantage ? Le collectif Ensemble contre le sexisme en est convaincu. Lancé en 2016, il rassemble 36 associations afin «de confronter leur travail et de mieux appréhender toute la dimension systémique du sexisme», selon la sénatrice PS Laurence Rossignol, qui fait partie du noyau fondateur. L’objectif du collectif : demander l’instauration officielle d’une journée nationale contre le sexisme, le 25 janvier.
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Si le 8 mars peut être l’occasion de dénoncer l’omniprésence insidieuse du sexisme, il est «devenu progressivement la journée des inégalités professionnelles», ave