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Masculinisme

«Une attaque vis-à-vis de la femme» : à Nîmes, une exposition féministe recouverte de dessins de pénis

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Le Centre d’art et de photographie de Nîmes, qui accueillait l’exposition «Benzine Cyprine», a été attaqué dans la nuit de samedi à dimanche. Si l’acte n’a pas été revendiqué, le président de l’établissement dit à «Libération» avoir porté une plainte, notamment pour outrage sexiste.
Des images de Kamille Lévêque-Jégo ont été arrachées, d'autres détruites, piétinées, des murs graphés avec des symboles phalliques. (Patrice Loubon/SAIF)
publié le 30 avril 2025 à 20h57

Des pénis XXL tagués sur les murs, des photos déchirées, des cadres cassés et piétinés, des meubles renversés. Voilà le triste spectacle découvert dimanche dans le Centre d’art et de photographie NegPos de Nîmes (Gard) par son président Patrice Loubon. Le ou les responsables de ces dégradations ont vraisemblablement forcé une fenêtre de la galerie en pleine nuit pour la vandaliser. «C’est une action lâche, une opposition claire au contenu de cette exposition», dénonce-t-il ce mercredi 30 avril auprès de Libération.

Depuis le 11 avril, la galerie NegPos accueillait l‘exposition Benzine Cyprine. Il s’agissait d’une histoire imaginaire faite de mises en scènes photographiques qui, mises bout à bout, racontent «un gang de femmes qui se structurent pour lutter, poings contre poings, contre les hommes qui les agressent», explique Patrice Loubon. Un travail «militant et engagé», créé par la photographe Kamille Lévêque-Jégo, qui «incarne une sorte de virilité féminine», pour dire aux femmes «qu’ensemble elles peuvent répondre fermement aux hommes et à leur violence». Et qui a