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Violences conjugales : l’arme du téléphone

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Une étude de l’Ifop sur le «snooping», publiée ce jeudi, confirme que le smartphone devient dans le cas de violences intrafamiliales «un moyen de chantage et d’isolement».
9 femmes victimes de violences conjugales sur 10 déclarent avoir subi des cyberviolences de la part de leur partenaire ou ex. (gorodenkoff/Getty Images/iStockphoto)
publié le 11 mai 2023 à 6h10

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C’est une composante souvent occultée de l’affaire Quatennens. Dans un communiqué publié fin septembre, le député LFI condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales et récemment réintégré à son groupe parlementaire reconnaissait avoir «donné une gifle» à sa femme Céline Quatennens, lui avoir «saisi le poignet», mais aussi «lui avoir pris son portable». C’est une des nombreuses formes de «cybercontrôle», comme le nomme dès 2018 le centre Hubertine-Auclert : 9 femmes victimes de violences conjugales sur 10 déclarent avoir subi des cyberviolences (interdiction de communiquer avec quelqu’un, confiscation du téléphone, lecture des messages…) de la part de leur partenaire ou ex.

Une étude de l’Ifop pour le Journal du Geek notamment sur le «snooping» (comprendre l’espionnage du téléphone de son conjoint ou de sa conjointe), publié ce jeudi, le conf