Annoncée début avril, la mesure est ces temps-ci médiatisée par une campagne télévisuelle. On y voit une victime de violences conjugales (qu’attestent des ecchymoses au cou) qui, l’air inquiet, se hâte dans son appartement cosy, prend quelques affaires, enlève son alliance. A ses côtés, une autre femme, porteuse d’un badge professionnel, passe des coups de fil, la rassure d’un geste amical, puis l’aide à porter ses sacs vers la sortie. Le spot se conclut sur ce slogan : «Etre une femme ne devrait jamais être un risque.» L’assureur Axa fait ainsi la publicité de la mise en place, inédite, d’une aide au relogement d’urgence : la victime (et ses enfants le cas échéant) peut bénéficier de sept nuits «en hôtel, appart’hôtel» et «le transport vers le lieu de relogement et l’hébergement sont pris en charge». Il n’est pas exigé d’être titulaire du contrat d’assurance habitation, les échanges avec l’assureur via une ligne dédiée sont sécurisés et anonymisés. En revanche, «un dépôt de plainte est nécessaire dans les vingt-quatre heures suivant [le] relogement», sachant qu’«un avocat dont les frais sont pris en charge peut accompagner [la personne] dans cette démarche essentielle».
Les associations s’épuisent à chercher des fonds
On ne peut qu’applaudir, sachant qu’Axa rappelle s’engager contre les violences conjugales, aux côtés de différentes associations, depuis une dizaine d’années. Inclure ce