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Mobilisation

Violences faites aux femmes : les associations déplorent une réponse trop «timide» de l’Etat

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A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les associations se mobilisent partout en France ce samedi. Face à une hausse des signalements, elles appellent l’Etat à en faire davantage pour aider les victimes.
Manifestation contre les violences faites aux femmes, le 23 novembre 2019 à Paris. (Hervé Chatel/Hans Lucas)
publié le 24 novembre 2023 à 19h02

C’est presque un devoir. Créé dans le sillage de #MeToo, le collectif féministe #NousToutes appelle de nouveau à une mobilisation massive ce samedi 25 novembre. «On est obligé de montrer qu’on est toujours extrêmement nombreuses et nombreux à se manifester car peu de choses changent. Les violences ne diminuent pas», appuie Diane Richard, militante. A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, une vingtaine de cortèges s’élanceront partout en France. A Paris, le rendez-vous est donné place de la Nation, à 14 heures. L’an dernier, 80 000 personnes avaient manifesté dans la capitale selon les organisatrices, 18 500 selon la police. Le collectif martèle depuis sa création, racontée dans un ouvrage (1) paru cette semaine, que les victimes parlent et ont toujours parlé mais que la réponse, elle, n’est pas à la hauteur. «Il ne faut pas être dupe de la communication du gouvernement qui va nous dire que «c’est mieux, qu’il y a plus de budget, plus de plaintes». Ces efforts ne sont pas suffisants», ajoute Diane Richard. Si une augmentation de 25