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Libération
Le Libé des solutions spécial 8 mars

Vivre sans les hommes : petit éloge de la désertion féministe

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Journée internationale des droits des femmesdossier
A l’heure du «backlash» et du ras-le-bol généralisé, les femmes sont de plus en plus tentées de déserter. La chose n’a rien d’une fuite ou d’une lâcheté, au contraire : elle permet de s’extraire de la norme, d’inventer des modèles.
Le collectif la Bringue organise des soirées en non-mixité pour les femmes. A Bordeaux au Carnaval Café Club House, le 1er février 2025. (Céline Levain/Libération)
publié le 7 mars 2025 à 19h43

Cet article est publié dans le cadre du «Libé des solutions spécial 8 mars», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque samedi 8 et dimanche 9 mars.

A lire ces comptes rendus de soirées «sans Valentin» qui essaiment à Paris ou Marseille, ces afterworks de daronnes fatiguées sans conjoint, ni enfants, ni tunnel du soir ; à entendre parler des Coréennes et de leur mouvement «4b», dans lequel elles performent leur désir de se soustraire aux relations avec les hommes, ce qui implique de ne pas se marier ou coucher avec eux ; à voir les adhésions massives sur les réseaux sociaux au concept de «Tanaland», ce monde imaginaire non mixte équivalent au Barbieland rose bonbon du film de Greta Gerwig – Tana étant une injure utilisée par les masculinistes pour violenter toute femme prenant la parole sur les réseaux ; à entendr