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6 000 places en moins depuis deux ans à l’université: l’Unef dénonce «la libéralisation» de l’enseignement supérieur

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Candidats sans affectation sur Parcoursup, sélection accrue… Dans son bilan de l’orientation dans l’enseignement supérieur, le syndicat étudiant dresse un bilan acerbe de la politique impulsée par Emmanuel Macron.
Lors d'une manifestation de soutien aux étudiants sans place à l'université à l'appel des syndicats étudiants Unef et Solidaires Etudiants, à l'université Lumière Lyon 2, le 2 septembre. (Nicolas Liponne/Hans Lucas via AFP)
publié le 22 septembre 2022 à 13h01

«Libéralisation de l’enseignement supérieur», «sélection accrue», «désinvestissement croissant de l’Etat», «mensonges» sur l’ouverture des places en universités… La charge est lourde mais elle est argumentée. Libération s’est procuré en exclusivité le bilan de la politique d’Emmanuel Macron dans l’enseignement supérieur depuis cinq ans réalisé par l’Union nationale des étudiants de France (Unef), qui propose même un classement des universités par nombre de places effectivement créées depuis 2018 (lire le pdf ici).

Prenant au mot les promesses répétées de l’exécutif de créations de nouvelles places, le syndicat s’est livré à un «travail de fourmi» pour recenser les ouvertures effectives dans chaque établissement. «L’analyse des capacités d’accueil sur Parcoursup montre que, très souvent, les créations de places annoncées n’ont pas été suivies d’effet.» L’Unef dénonce que pour 9 500 places supplémentaires annoncées en licence entre 2020 et 2021, les capacités d’accueil annoncées par les universités baissent de 6 000 unités entre 2019 et 2021.

«Les données relatives à la rentrée 2021-2022 sont en cours d’analyse», répond le ministère de l’Enseignement supérieur, sollicité par Libération sur ce point. Le service statistiques du ministère