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Sanction

A La Rochelle, une étudiante exclue trois ans de l’université pour des tags dénonçant des violences sexuelles

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L’élève, alors inscrite à la faculté de La Rochelle, a été déchue de sa qualité d’étudiante par une section disciplinaire fin septembre. Le président de l’université estime que la décision est «juste» vis-à-vis des propos «diffamatoires».

D’octobre à décembre 2024, plusieurs dizaines de graffitis féministes sont découverts sur les murs de l'université de La Rochelle. (ANDBZ/ABACA)
Publié le 29/10/2025 à 6h00

Trois années d’exclusion de l’enseignement supérieur. Cette sanction a quelque chose de familier : elle a déjà été infligée récemment, au mois de juin, à un étudiant de l’université de Tours. L’homme avait préalablement été reconnu coupable d’agressions sexuelles sur deux étudiantes par la justice, qui l’a condamné à cinq ans de prison avec sursis. Une même sanction disciplinaire, trois ans d’exclusion de toute université française, a été appliquée dernièrement à une étudiante qui a dénoncé des violences sexuelles par le biais de graffitis, a appris Libération, confirmant une information de Sud Ouest.

Dans sa décision rendue le 24 septembre, la section