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Libération
Le Libé des écrivain·es

A l’école, une domination des adultes sur les enfants qu’il est temps de réviser, par Louise Chennevière

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La relaxe de la professeure d’Evaëlle, préado qui s’était suicidée et dont les parents rendent l’enseignante responsable, réveille chez l’autrice de douloureux souvenirs des violences qu’elle a subies au long de sa scolarité.

(Xose Bouzas/Hans Lucas)
Par
Louise Chennevière
Publié le 10/04/2025 à 17h37, mis à jour le 10/04/2025 à 17h38

A l’occasion du Festival du livre de Paris les 11, 12 et 13 avril, nos journalistes cèdent la place à des autrices et auteurs pour cette 18e édition du Libé des écrivain·es. Retrouvez tous les articles ici.

Le tribunal correctionnel de Pontoise (Val-d’Oise) a rendu, jeudi 10 avril, sa décision de relaxer l’enseignante poursuivie pour harcèlement sur mineurs, dont Evaëlle, 11 ans, qui s’était suicidée en juin 2019. La présidente du tribunal a considéré que les éléments à charge étaient trop imprécis et relevaient souvent de «comportements adaptés et légitimes s’agissant de l’autorité dont doit faire preuve un enseignant en classe». Cette décision a créé la surprise et les parents d’Evaëlle ont décidé de faire appel. Les termes dans lesquels elle a été rendue, et particulièrement cette évocation d’une autorité nécessaire et cautionnée voire encouragée par l’institution scolaire, m’interrogent. Pour avoir été assise par obligation pendant p