Des ventilateurs brassent l’air au plafond. Du jamais-vu dans une salle de classe d’école publique à Marseille. Et encore moins dans le groupe scolaire Malpassé-les Oliviers, encore il y a peu symbole des passoires thermiques des constructions dites «Pailleron». Dans ce coin du 13e arrondissement du nord de la ville, les élèves de maternelle et primaire ont fait leur rentrée dans des locaux entièrement rénovés. Et pour cause, le groupe fait partie de la première vague des 188 écoles – sur les 470 que compte Marseille – réhabilitées ou reconstruites dans le cadre du volet Ecoles du plan «Marseille en grand», pour lequel le maire Benoît Payan a décroché 400 millions d’euros de subventions de l’Etat, pour un investissement total de 1,5 milliard d’euros.
«Ici, on parle d’une école où les sanitaires ne fonctionnaient pas, où c’était l’étuve l’été et le froid glacial l’hiver, il y avait aussi de l’amiante, rappelle l’ex-socialiste dans la nouvelle cour de récréation végétalisée, sur lesquelles donnent des classes modernes et confortables. L’ensemble de l’architecture a des traits méditerranéens avec de la couleur ocre et des alcôves. Dan