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Procédure

A Paris, un autre animateur d’école maternelle suspendu pour «faits graves»

Violences sexuellesdossier
Cette nouvelle suspension intervient deux semaines après celle d’un premier animateur de la même école maternelle parisienne suspecté de son côté de «faits à caractères sexuels».
Des enfants dans une école maternelle parisienne le 25 avril 2024. (Xose Bouzas/Hans Lucas)
publié le 30 avril 2025 à 17h34

La ville de Paris, qui avait suspendu début avril un animateur d’une école maternelle du XIe arrondissement pour «faits à caractère sexuel», en a suspendu un deuxième au sein du même établissement, a-t-elle fait savoir ce mercredi 30 avril. La décision a été prise après des «signalements de faits graves» de la part de l’animateur, a précisé à l’AFP la mairie de Paris, confirmant des informations du Parisien. On ignore encore ce qui lui est exactement reproché.

En outre, quatre autres membres de l’équipe périscolaire de cette école, nommée Alphonse-Baudin, ont été mis à l’écart.

Cette nouvelle suspension, qui implique pour l’agent en question de ne plus se présenter dans cet établissement, intervient après celle d’un autre animateur suspecté de «faits à caractère sexuel», le 9 avril.

Saisie le même jour, la Brigade de protection des mineurs de la police judiciaire (BPM), avait lancé une enquête après le dépôt de plusieurs plaintes par les familles concernées. Deux réunions d’échange avec les familles ont depuis été organisées par la mairie du XIe arrondissement de la capitale.

Trois animatrices ont par ailleurs été «retirées du terrain» et affectées à d’autres fonctions, pour «comportements inappropriés», a également indiqué la mairie sans plus de précisions. Le «responsable éducatif ville», qui dirige les activités périscolaires de l’établissement, a pour sa part été affecté à des fonctions administratives, a-t-elle ajouté, affirmant avoir agi au nom du principe de précaution.

«Grande vigilance»

La mairie dit faire preuve d’une «grande vigilance» pour le recrutement des animateurs du périscolaire, en vérifiant notamment l’absence de condamnation au casier judiciaire.

Par ailleurs, en 2024, l’ensemble des encadrants de la Direction des affaires scolaires de la ville (Dasco, 10 000 agents au total) et notamment les «responsables éducatifs ville» de toutes les écoles parisiennes, ont été formés à la prévention des violences sexistes et sexuelles, selon la mairie.