«Une catastrophe sanitaire et éducative en puissance.» Le Premier ministre, Gabriel Attal, n’y est pas allé par quatre chemins, ce mardi 30 avril à l’Assemblée nationale, pour alerter sur le fléau des écrans pour les enfants. Peu avant, un rapport de plus de 100 pages avait atterri sur le bureau d’Emmanuel Macron à l’Elysée sur «la réalité de l’hyperconnexion subie» des plus jeunes. Pendant que les pouvoirs publics se mobilisent face à la multiplication des études sur les conséquences sanitaires et psychiques de ce phénomène, nombre de parents restent désemparés.
Pour les accompagner, des formations, dites «d’éducation à la parentalité numérique», se multiplient en France. Samedi 27 avril, à l’école Pier Giorgio Frassati du Vésinet (Yvelines), dédié aux enfants en décrochage scolaire, un membre de l’association e-Enfance est intervenu. Durant deux heures, Godefroy Hemon, chargé de formation, a animé un atelier organisé sur la base du volontariat avec treize parents de toute l’Ile-de-France.
Témoignage
Au centre de la salle de classe ce jour-là, plusieurs chaises disposées en cercle. Sur un écran défilent des slides sur l’éducation numérique. Parmi les parents, Vanessa, comptable venue du Chesnay (Yvelines). Elle fait partie des timides. La