«Déclarations diffamatoires», «honteuse campagne de calomnies»… Très en colère, les personnels du collège montpelliérain Arthur-Rimbaud se sont mis massivement en grève ce 22 avril, jour de la rentrée. Par la voix de leurs représentants, lors d’une conférence de presse sur le parvis de l’établissement, ils ont tenu à réfuter ce qu’ils considèrent comme une mise en cause «injuste», à la suite de la violente agression de Samara, le 2 avril, à environ 200 mètres de là.
«Nous avons toutes et tous été dévastés par ce qui est arrivé à Samara» et «choqués de constater que des collégiens étaient capables de telles violences», ont-ils d’abord tenu à rappeler, «soulagés de savoir que ses jours ne sont plus en danger». Avant de clamer leur «indignation» face aux propos de la mère de Samara, et plus largement de sa famille, contre les équipes éducatives, largement relayés par les médias. Elles accusent les équipes scolaires de n’avoir rien fait pour empêcher le harcèlement qui aurait mené à ce d