Menu
Libération
On respire

Angoisse de la rentrée : «Quel que soit le niveau scolaire de l’enfant, les parents peuvent lui parler de leur propre expérience pour le rassurer»

Article réservé aux abonnés
Dans moins d’une semaine, des millions d’enfants feront leur rentrée des classes. Cette période, synonyme de nombreux chamboulements, peut générer un stress important. La psychologue Laurence Roque-Barret donne quelques outils pour apaiser l’angoisse.
L’OCDE estimait en 2014 que l’anxiété générée par l’idée de retourner à l’école touchait un enfant sur cinq. Une petite fille en pleurs le jour de la rentrée scolaire, en 1970. (Aime Dartus/Ina. AFP)
publié le 28 août 2024 à 7h50

Les mains sont tremblantes, le corps est raide et les regards fuyants. On n’ose pas parler à son camarade de classe, ni même lever la main pour prendre la parole. A la place, on préfère écouter le professeur nous présenter la nouvelle année. Dans moins d’une semaine – le lundi 2 septembre – des millions d’élèves feront leur rentrée des classes en France et pour nombre d’entre eux, le moment rimera avec anxiété.

D’après un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publié en 2014, l’anxiété générée par l’idée de retourner à l’école touche un enfant sur cinq. Dans 1 % à 2 % des cas, cette angoisse peut se transformer en phobie scolaire, selon l’Inserm. Et sur le chemin de l’école, les enfants ne sont pas les seuls à claquer des genoux : 87 % des parents se disent stressés par la rentrée, d’après une étude des entreprises GoStudent et Kantar en 2022 et, pour 7 % d’entre eux, très stressés. Pourtant, cette étape peut aussi se passer sans drame. Pour faire redescendre la tension, Libé a recueilli les conseils de Laurence Roque-Barret, psychologue pour enfants et adolescents.

Alors que la rentrée approche, est-il commun de ressentir une peur à l’idée d’entamer une nouvelle année ?

Il