«Fermeté par rapport à la loi de 2004 et transparence par rapport aux données.» C’est le mot d’ordre que le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, a voulu faire passer ce jeudi matin lors d’un déplacement interministériel au collège Jules-Ferry de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Le sujet du jour, l’éducation à la sexualité, a vite été éclipsé lors du point presse. Quelques heures plus tôt, le ministère a publié les chiffres des atteintes à la laïcité pour septembre. 313 signalements sont remontés des établissements scolaires le mois dernier, dont la majorité concerne des élèves (82 %) et 5 % les parents, un niveau constant par rapport aux mois précédents : au troisième trimestre 2022, dont les chiffres n’avaient pas encore été publiés, 904 signalements ont été recensés. 51 % des alertes de cette rentrée concernent les lycées.
Jusqu’alors trimestrielle, cette publication devient mensuelle. En juin au Parisien, le ministre le justifiait par la nécessité d’avoir «moins d’attentes