Le Premier ministre, Gabriel Attal, poursuit sa semaine spéciale éducation. Après la cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme, lundi, qu’il a délocalisée à Arras (Pas-de-Calais), où l’enseignant Dominique Bernard a été tué par un ancien élève en octobre, le chef du gouvernement a accordé une interview à l’AFP ce mercredi 13 mars. Avant une visite dans un collège de Chartres (Eure-et-Loir), jeudi, au côté de la ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet.

Gabriel Attal a annoncé la mise en place de «cellules d’appui pédagogique» pour les enseignants qui le souhaitent, «joignables directement par les professeurs qui appréhendent une séquence d’enseignement, qui font face à des résistances, voire des contestations de leurs enseignements». Il s’agira «d’un contact au niveau du rectorat qui puisse leur proposer trois grandes solutions : un accompagnement pédagogique avec des professeurs référents qui peuvent leur donner des conseils pour aborder certaines séquences du programme ; une présence physique d’un personnel non enseignant au sein de la classe ; ou la présence physique d’un personnel formé, faisant partie par exemple des équipes académiques “valeurs de la République”». Ces dernières