Après trois semaines d’absence des élèves à l’école, dont deux de vacances, la politique de dépistage contre le coronavirus en milieu scolaire va reprendre et s’intensifier – au pas de course, selon le ministère. Les tests salivaires, lancés le 22 février, font leur grand retour au primaire (maternel et élémentaire), puis arriveront au collège. Avant de concerner les lycéens, les autotests nasaux, seront, eux, disponibles pour les personnels de l’Education nationale. Seulement 15 000 d’entre eux (ceux qui ont plus de 55 ans) ont été vaccinés sur 1 163 000 en poste.
L’objectif est ambitieux : 400 000 tests salivaires dès cette semaine pour les primaires, en se concentrant sur «les départements présentant les taux d’incidence les plus élevés», annonçait le ministre Jean-Michel Blanquer en conférence de presse jeudi. Puis 600 000 par semaine d’ici la mi-mai, même «potentiellement un million hebdomadaire» d’ici juin, ambitionnait-il dans le Parisien jeudi. Un bond, comparé au dernier bilan publié début avril par le ministère. Du 22 au 29 mars, près de 245 000 tests avaient été réalisés.
«On ne pourra pas tester avant jeudi»
400 000 tests salivaires dès cette semaine, est-ce bien réaliste ? Trois jours avant la rentrée, le ministère de l’Education trouvait vendredi «un peu prématuré» de répondre à nos questions sur l’organisation logistique de cette reprise. «Les détails d