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Bac de maths en fin de première : pour les assos de professeurs, «cette épreuve doit rester ambitieuse»

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Dans son «acte II du choc des savoirs», la ministre de l’Education, Anne Genetet, reprend l’idée de son prédécesseur Gabriel Attal d’un examen anticipé des mathématiques. Mais pour les associations de la discipline, il faut d’abord réformer son enseignement.
Après avoir disparu du tronc commun en 2019 en classe de première, la discipline est redevenue obligatoire en 2023. (Charly Triballeau/AFP)
publié le 12 novembre 2024 à 18h30

Pour redonner le goût des mathématiques aux élèves, le ministère de l’Education entend les rendre de nouveau indispensables à l’obtention du bac. Aujourd’hui, il n’y a pas d’épreuve de maths au bac, sauf pour les lycéens qui choisissent cette spécialité. Mais en juin 2026, tous les élèves de première devront plancher sur une épreuve anticipée dans cette matière, comme c’est le cas en français. C’est ce qu’a confirmé la ministre de l’Education nationale, Anne Genetet, ce mardi 12 novembre en présentant «l’acte II du choc des savoirs». Une formule grandiloquente pour annoncer quasiment mot pour mot ce qui a été lancé par son prédécesseur Gabriel Attal voilà près d’un an et qui sera moins ambitieux que prévu.

Concernant les maths, le gouvernement tâtonne toujours. Après avoir disparu du tronc commun en 2019 en classe de première, la discipline est redevenue obligatoire en 2023 sous la forme d’une heure trente de cours pour les élèves de première générale. «Jusqu’ici, on ne mesurait pas leur niveau puisqu’il n’y avait pas d’épreuve de mathématiques. Ce que je veux, c’est disposer d’un véritable baromètre et d’élever le niveau en mathématiques», indique Anne Genetet. Son objectif : stopper la dégringolade du niveau,