Cela pourrait ressembler à une épreuve de Koh-Lanta ou, plus philosophique, à l’un des douze travaux d’Hercule : disserter de Socrate, de la liberté, du bonheur, de la morale, quatre heures durant, sous une chaleur écrasante. Mercredi matin, un peu plus de 700 000 candidats plancheront sur l’épreuve de philosophie du baccalauréat. A cela s’ajoutent les élèves de la filière professionnelle, en piste tout au long de la semaine, et ceux de première, qui passent l’examen écrit de français jeudi. Chaque fois, dans des conditions difficiles. Et pour cause, Météo France annonce une vague de chaleur «précoce» et intense cette semaine sur tout le territoire métropolitain, avec notamment 29°C attendus à Paris mercredi midi, 33°C à Toulouse ou encore 31°C à Nantes.
Interview
Deux des trois principaux syndicats lycéens, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) et la Voix lycéenne, déplorent la rudesse des conditions d’examen. Surtout, ils s’insurgent contre la vision court-termiste de l’Education nationale qui n’a pas, selon eux, favorisé la rénovation thermique des établissements scolaires. Pourtant, les épisodes de grande chaleur