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Bernard Beignier, nouvelle tête du rectorat de Paris

Après la démission inattendue de l’ancien recteur de Paris début février, Bernard Beignier, 66 ans, a été désigné ce mercredi 3 avril pour le remplacer.
Bernard Beignier lors de la visite d'une école maternelle à Marseille, le 17 novembre 2022. (Gerard Bottino/Sopa Images/SPUS/ABACA)
publié le 3 avril 2024 à 21h35

Il est désormais l’un des plus hauts cadres de l’Education nationale. L’ex-recteur de l’académie d’Aix-Marseille Bernard Beignier a été nommé ce mercredi 3 avril recteur de l’académie de Paris, de la région académique Ile-de-France et chancelier des universités de Paris et d’Ile-de-France, deux mois après la démission surprise de Christophe Kerrero. Cette nomination a été annoncée lors du Conseil des ministres.

Bernard Beignier, 66 ans, est titulaire d’un DEA de droit des affaires, d’un DEA de droit privé général, d’un DEA de droit processuel et d’un doctorat d’Etat en droit, ainsi que d’une licence en histoire. Il est également agrégé de droit privé et sciences criminelles, selon le rectorat de Paris.

Recteur des académies d’Amiens et d’Aix-Marseille

Il a été doyen de la faculté de droit de l’université Toulouse-I Capitole de 2003 à 2012. De 2005 à 2012, il a également été codirecteur de l’Institut d’Etudes Judiciaires de Toulouse-I, et de 2008 à 2012, il a été président de la section «droit privé et sciences criminelles» du Conseil national des universités. En avril 2012, Bernard Beignier a été nommé recteur de l’académie d’Amiens, puis recteur de l’académie d’Aix-Marseille en décembre 2014, puis recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur en janvier 2016.

Christophe Kerrero a démissionné début février. Il avait pris cette décision, rarissime pour un recteur, après la suspension par le ministère de l’Education nationale d’un projet du rectorat visant à fermer plusieurs classes préparatoires à la rentrée 2024 et en ouvrir trois autres à vocation «plus sociale». Cette annonce avait été perçue comme une étape supplémentaire dans la descente aux enfers de la ministre de l’Education nationale d’alors, Amélie Oudéa-Castéra, finalement remplacée par Nicole Belloubet, après moins d’un mois passé rue de Grenelle.