Se priver d’un repas par manque d’argent, avoir recours à l’aide alimentaire ou encore renoncer à se chauffer… En 2025, les étudiantes et étudiants français font face aux mêmes difficultés qu’en 2024 et 2023. Une situation qui «s’installe durablement» selon le dernier baromètre de la précarité étudiante mené par l’Ifop à la demande de l’association de distribution alimentaire et d’entraide étudiante Cop1, qui s’appuie sur les témoignages de 1 816 personnes dont 1 016 bénéficiaires de l’organisme. L’étude, que Libération a pu consulter en exclusivité, vient appuyer les récentes enquêtes de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire et du syndicat étudiant Unef pour pointer une situation alarmante et faire le c
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«Chaque dépense devient un dilemme» : la précarité étudiante «s’installe durablement» et nuit à la réussite universitaire
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Sauts de repas, chauffage coupé, loisirs en berne… Dans la troisième édition de son baromètre sur l’insécurité financière des étudiants, l’association Cop1 met en exergue le quotidien fragile de nombreux jeunes en France.
Dans une résidence universitaire du Crous à Lyon, en 2019. (Romain Etienne/Item pour Libération)
ParAdèle Pétret
Publié le 29/09/2025 à 5h30
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