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Education nationale

Concours à bac + 3, formation rémunérée deux ans : le plan du gouvernement pour susciter des vocations d’enseignants

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Pour faire face à la pénurie de candidats souhaitant devenir enseignant, le gouvernement a détaillé ce vendredi 28 mars les bases de la réforme lancée l’an passé.
Près de 4 000 postes d'enseignants sont restés vacants en 2023. (Magali Cohen/Hans Lucas)
publié le 28 mars 2025 à 15h37

C’est une énième réforme de la formation des enseignants mais l’une des plus profondes depuis vingt ans. En déplacement à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) ce vendredi 28 mars, le Premier ministre François Bayrou et sa ministre de l’Education Elisabeth Borne ont lancé la mise en œuvre des bases déjà posées en 2024 par l’ancienne ministre Nicole Belloubet pour «sauver» l’Education nationale : le retour du concours à bac + 3 avec une formation rémunérée sur deux ans. Objectif, professionnaliser plus tôt, redonner de la lisibilité à un parcours opaque et surtout attirer des futurs enseignants.

Une «priorité absolue» et une «étape absolument essentielle pour notre école», a ainsi défendu Elisabeth Borne. Depuis 2021, les inscriptions aux concours chutent avec moins de 45 % de candidats dans le premier degré, 20 % dans le secondaire. Conséquence, près de 4 000 postes sont restés