Des journées trop longues, des semaines trop courtes, une année éclatée. Le temps de l’école reste un casse-tête et ce sont les enfants qui trinquent. Le débat sur les rythmes scolaires revient par la porte d’une convention citoyenne, celle sur les temps de l’enfant, qui s’ouvre vendredi 20 juin au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Pendant six mois, 130 citoyens tirés au sort vont plancher sur l’organisation des journées, des semaines, des vacances des plus jeunes, en lien avec une vingtaine d’enfants invités à partager leur expérience. Un chantier à la croisée de plusieurs politiques publiques – éducation, santé, loisirs, parentalité – censé aboutir à des propositions en novembre.
Et selon le président du comité de gouvernance, Kenza Occansey, la question du rythme scolaire sera forcément abordée : «Les parents sont les premiers à sentir que leurs enfants sont crevés.»