A Riaumont, cela ne s’est pas très bien passé avec la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires. Ce vendredi 4 avril, les deux députés corapporteurs, Violette Spillebout (Renaissance) et Paul Vannier (LFI), venus enquêter sur place et sur pièces dans la communauté religieuse traditionaliste à Liévin (Pas-de-Calais), n’ont guère apprécié l’accueil : les prêtres étaient accompagnés par un petit groupe de soutien, avec des banderoles «Diffamation ça suffit», et par l’avocat de l’association Notre-Dame de Riaumont, Octave Nitkowski. «Le contrôle s’est tenu dans un climat difficile, avec une forme de surveillance, ont-ils précisé à la sortie. Nous n’avons pas été entravés, mais ce climat nous a fait comprendre ce qu’a pu être une vie d’enfant dans l’enceinte de Riaumont.» Le prieur actuel, Christophe Gapais, s’indigne de son côté : «Les députés n’ont même pas serré la main de ceux des anciens qui étaient là. On a même eu du mal à les faire venir dans ce qui est le cœur de notre village, la chapelle.» Octave Nitkowski explique sa présence : «Mon rôle ici est de faire respecter le contradictoire.
Reportage
Dans la communauté traditionaliste de Riaumont, une enquête parlementaire sous tension
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Violences dans l'enseignementdossier
A la communauté religieuse de Riaumont. le père Hervé Tabourin accueille Violette Spillebout (Renaissance) et Paul Vannier (LFI) dans le cadre de l'enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires, à Liévin, le 4 avril 2025. (Stephane Dubromel/Hans Lucas pour Liberation)
publié le 4 avril 2025 à 21h22
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