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Libération
Reportage

Dans la manif des profs à Paris, «ce qu’il nous faut, c’est de l’action»

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Démission d’Oudéa-Castéra, groupes de niveau, scolarisation des enfants handicapés… Quelques milliers d’enseignants ont défilé ce jeudi pour réclamer notamment davantage de moyens pour l’école publique.
A Paris le 1er février 2024. (Dimitar Dilkoff/AFP)
publié le 1er février 2024 à 20h20

Sans surprise, Amélie Oudéa-Castéra aura inspiré le cortège. «Les profs aussi portent des baskets Mme Oudéa-Castoidelà», «Ministre au service des élites, les enseignants montent au filet» ou «AOC, un paquet de raisons de démissionner», pouvait-on lire ce jeudi sur les pancartes des quelques milliers de personnels de l’éducation, majoritairement des enseignants, ayant défilé à Paris pour dénoncer leurs conditions de travail et demander davantage de moyens pour l’école publique. Des mobilisations étaient également organisées à Marseille, Rennes et Nantes, notamment. Le ministère de l’Education a estimé à 20,26% la part d’enseignants grévistes, contre 40% en primaire selon le Snuipp-FSU et 47% dans les collèges et lycées d’après le Snes-FSU.

Dans le défilé parisien, certains réclamaient clairement la démission de la ministre de l’Education, qui s’est mis les agents à dos depuis sa remise en cause, sur des bases mensongères, de l’école publique. A l’image de Constant, professeur de sciences économiques et sociales en lycée général : «Elle représente deux choses : le fa