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Mobilisation

Distanciel, fermetures, recours à la police… les outils des universités contre les blocages étudiants sur les retraites

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La mobilisation des étudiants contre la réforme des retraites se heurte à des réponses radicales des présidents des établissements. Entre fermeture administrative des sites et interventions des forces de l’ordre.

Entre 200 et 300 étudiants bloquent l'accès au campus du Tertre de l'Université de Nantes, le 15 février, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. (Estelle Ruiz/Hans Lucas. AFP)
Publié le 16/02/2023 à 10h01, mis à jour le 17/02/2023 à 10h24

En plein mouvement social massif contre la réforme des retraites, l’idée d’une flambée dans les universités fait peur. A Nantes, l’université était bloquée mercredi. Tout comme à Tolbiac, site traditionnellement très actif de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, où l’administration a interdit l’accès aux locaux aux journalistes venus assister à une assemblée générale étudiante mercredi. «Pour éviter d’ajouter de la complexité à une situation qui n’est pas simple», nous dit-on. Le blocage du jour concerne l’accès aux ascenseurs de cet ensemble de tours de neuf, seize et vingt-deux étages.

Le syndicat Alternatif Paris 1 indique être en bonne entente avec l’administration pour réserver des salles pour les assemblées générales. La présidence est particulièrement échaudée depuis une occupation de 2018 violemment évacuée par les forces de l’ordre à l’occasion de laquelle