Dans son «catalogue de mots» lors de la grande conférence mardi 16 janvier, Emmanuel Macron a dédié une page au «bon usage des écrans» des plus jeunes. Mais il n’a pas pour autant précisé les potentielles mesures envisagées. Entre problème à gérer au sein des familles ou au niveau gouvernemental, plusieurs approches existent, sans qu’il soit facile de trancher.
Interview
Quelles solutions existent déjà ?
Pour gérer le temps d’écran des plus jeunes, le premier réflexe est de se tourner vers le contrôle parental. Cet outil, déjà existant ou à installer selon les appareils, permet de «filtrer et de restreindre l’accès à certains contenus», peut-on lire sur le site de l’association e-Enfance. Les parents peuvent ainsi laisser un enfant utiliser un appareil en «limitant son temps de connexion», son «accès aux jeux» ou en «interdisant l’accès à certains contenus inappropriés».
Le contrôle parental relève de l’autorité des parents, ou d’un adulte qui souhaiterait protéger les plus jeunes. Le dispositif dépend donc de l’entourage de l’enfant. Un cadre bien distinct de celui envisagé par Emmanuel Macron, qui promet «peut-être des interdictions, peut-être des restrictions».
Des mesures de contrôles plus drastiques ont-elles déjà été mises en place ailleurs ?
En Chine, la «guerre» à l’écran a été lancée en 2019 par