Depuis la rentrée, l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) ne relève plus seulement d’une obligation ancienne – trois séances annuelles prévues depuis le début des années 2000. Elle devient un véritable programme structuré, avec des contenus précis à décliner dans les classes, de la maternelle à la terminale, et des enseignements adaptés à chaque âge : apprendre le respect de soi et des autres ainsi que l’égalité filles-garçons dès le primaire ; aborder la puberté à l’adolescence ; parler sexualité, contraception, orientation sexuelle ou prévention des violences sexistes et sexuelles à partir de la 4e. Ce programme est obligatoire dans les établissements publics comme privés sous contrat (financés à 75 % par l’Etat), au même titre que les mathématiques ou le français.
Or, dans les établissements catholiques sous contrat – qui scolarisent plus de 2 millions d’élèves et représentent 96 % des établissements privés sous contrat –, c’est une autre approche qui domine. Depuis des années, l’enseignement catholique propose sa propre version de l’éduca