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Continuité

Education : démissionnaire, la ministre Nicole Belloubet a tout de même fait sa rentrée

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La traditionnelle conférence de presse de rentrée s’est tenue, mardi 27 août, dans un contexte politique inédit. Certaines réformes lancées avant la dissolution sont gelées.
Nicole Belloubet en conférence de presse ce 27 août. (Bertrand Guay/AFP)
publié le 27 août 2024 à 18h17

Elle a choisi de mettre immédiatement les pieds dans le plat. Face à un parterre de journalistes curieux de voir ce que leur réservait une conférence de presse de rentrée menée par une ministre de l’Education démissionnaire, Nicole Belloubet a déclaré, dès l’ouverture de son discours ce mardi 27 août : «J’ai bien conscience que cette rentrée scolaire se déroule dans un contexte un peu inédit sur le plan politique, mais il me semble que le rôle d’un ministre, c’est d’assurer la mission qui lui a été confiée, y compris lorsqu’il expédie les affaires courantes. Il en va naturellement de la continuité de l’Etat et c’est justement lorsqu’il existe une forme d’incertitude que cette continuité apparaît essentielle.»

La rentrée aura lieu le 2 septembre, avec ou sans elle rue de Grenelle, alors autant faire comme d’habitude. «Aucun [enseignant, élève ou parent] ne demande que les sonneries des salles de classe se calent sur celles du Palais Bourbon», a lancé l’ancienne rectrice. Sans faire sienne la formule tarte à la crème du «il y aura bien un prof devant chaque classe», Nicole Belloubet a assuré de façon plus tortueuse que nous étions «tout proches de l’atteinte de nos objectifs de 100 % de couverture du besoin en enseignants», grâce notamment à l’anticipation des rec