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Bilan

Education et macronie : trois ministres et une année de coups de boutoir envers l’école publique

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Depuis juillet 2023, Gabriel Attal, Amélie Oudéa-Castéra et Nicole Belloubet se sont succédé au ministère de l’Education nationale. Si leur bilan est «catastrophique», selon les syndicats, leurs exercices respectifs ont suscité chez les enseignants un «regain» de mobilisation pour la défense de l’école publique.
Le Premier ministre Gabriel Attal en déplacement à Andrésy (Yvelines) avec la néo-ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse d'alors, Amélie Oudéa-Castéra, le 12 janvier 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 16 juillet 2024 à 13h16

Trois ministres en un an et une flopée de réformes… De juillet 2023 à juillet 2024, les douze derniers mois ont été ceux de la quantité plutôt que de la qualité au ministère de l’Education nationale, selon les syndicats de l’éducation, qui dressent un bilan «catastrophique» des passages successifs de Gabriel Attal, Amélie Oudéa-Castéra et Nicole Belloubet rue de Grenelle. Coups de com’ à foison, annonces «martiales» consécutives à la réforme du «choc des savoirs», polémique autour des propos d’«AOC» sur l’école publique et de la scolarisation de ses enfants à l’école Stanislas (elle sera finalement poussée vers la sortie le 8 février, à peine vingt-huit jours après sa prise de fonction)… «Tout cela a fait beaucoup de mal à l’école», note Guislaine David, cosecrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat dans le premier degré qui, à l’instar d’autres organisations syndicales, s’est énormément mobilisé cette année pour la «défense du service public de l’éducation».

Faire un bilan de la politique éducative depuis juillet 2023 re