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Il est «absolument indispensable» pour Elisabeth Borne, la ministre de l’Education nationale, mais des associations réactionnaires, des élus de droite et d’extrême droite le descendent violemment. Depuis des mois, le programme d’éducation à la vie sexuelle et affective est au cœur d’une vive bataille idéologique, réveillant des paniques morales entourant depuis 2001 la mise en place de ces séances, obligatoires. Un programme jugé trop «woke» par ses opposants, le tout sur un fond de désinformation, au point que même l’ancien ministre délégué à la Réussite scolaire, Alexandre Portier, faisait croire que la «théorie du genre», un faux concept affirmant que l’école cherchait à nier les différences entre filles et garçons, figurait dans le programme.
Libération a pu consulter la toute dernière version du programme, passée entre les mains d’Elisabeth Borne et qui a été examinée, mercredi 29 janvier, par le Conseil supérieur de l’éducation. En compagnie d’Amandine Berton-Schmitt, directrice adjointe de la Fédération nationale des Centres d’information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF) et nos deux journalistes, Cécile Bourgneuf et Marlène Thomas, nous avons décrypté ce programme dans la vidéo en tête d’article.