C’est un peu l’histoire du boulanger qui avoue qu’il préfère manger la baguette de son concurrent parce que lui, histoire de ne pas trop dépenser, a préféré rogner sur la qualité des ingrédients…
Voilà donc une ministre de l’Education nationale qui explique que l’école dont elle a désormais la charge est tellement en mauvais état qu’elle a préféré, en tant que mère d’élève, scolariser ses enfants dans un prestigieux établissement privé catholique (et réac). On avoue que justifier la fuite vers le privé en invoquant les manquements provoqués par la politique du pouvoir auquel on appartient est assez fascinant.
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A un journaliste qui s’étonnait que ses enfants fréquentent le privé (mais tous ses prédécesseurs depuis 2017 avaient été dans ce cas ou avaient eux-mêmes fréquenté les bancs du privé, sans parler d’Emmanuel Macron), la nouvelle ministre de l’Education national