Dans la polémique créée par la nouvelle ministre de l’Education en un temps digne d’une sprinteuse olympique, il y a un élément qu’Amélie Oudéa-Castéra omet de mentionner sur le chic lycée Stanislas : l’ampleur de l’argent public que touche l’établissement, avec ses trois hectares en plein cœur de Paris. «Une ville dans la ville», présente le site internet, avec ses sept gymnases, deux piscines et autant de murs d’escalade. A «Stan», les élèves décrochent tous leur bac avec mention. L’établissement caracole dans le peloton de ceux accueillant le plus d’élèves de milieux favorisés. Sont passés par là Jean-Michel Blanquer et le général de Gaulle. Et, donc, les enfants de la nouvelle ministre de l’Education.
Stanislas n’en demeure pas moins un établissement sous contrat avec l’Etat, avec donc des droits et des obligations. A ce titre, il reçoit beaucoup de financements publics. En épaisses tartines, en l’occurrence. Il y a d’abord les rémunérations de l’ensemble des enseignants, entièrement prises en charge par l’Etat. Petit rappel pour la ministre : les professeurs du privé sous contra