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Evaluations des élèves généralisées en primaire : «C’est bien de tenter, sinon on ne fait jamais évoluer les choses»

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Des syndicats réclament la fin de l’obligation des évaluations nationales en français et en maths, désormais imposées en CE2 et CM2 en plus des autres niveaux, quand d’autres appellent à leur boycott. Mais certains enseignants se montrent moins critiques.
Avec les élèves de CE2 et de CM2 qui rejoignent cette année les évaluations nationales en français et en mathématiques, ce sont désormais tous les élèves du CP à la sixième, ainsi que ceux de quatrième, de première année de CAP et de seconde, qui sont concernés. (Albert Facelly/Libération)
publié le 8 septembre 2024 à 15h30

Identifier le temps d’un verbe souligné, répondre à des questions de compréhension, calculer des billes gagnées à la récréation, trouver des inconnues… Ce lundi 9 septembre, démarrent les évaluations nationales en français et en mathématiques, jusqu’au 20 ou au 28 septembre selon les niveaux. Nouveauté en cette rentrée : les enfants de CE2 et de CM2 rejoignent le bal.

Ainsi, tous les élèves du CP à la sixième, ainsi que ceux de quatrième, de première année de CAP et de seconde sont désormais concernés. Un temps envisagées aussi en classes de cinquième et de troisième, les évaluations y seront finalement facultatives. Dénonçant le non-respect des différents rythmes d’apprentissage des enfants, un objectif de tri des élèves (via notamment les groupes de niveau au collège) ou encore la lourdeur d’organisation, des syndicats réclament la fin du caractère obligatoire de ces épreuves quand d’autres ont appelé à leur boycott, et à la grève, mardi 10 septembre.

«Ces évaluations nationales ont d’abord pour vocation d’être une aide aux enseignants et de leur donner des repères sur les compétences clés des élèves, de man