Six mois de travail, 43 auditions et encore pas mal d’interrogations. Les députés Paul Vannier (LFI) et Christopher Weissberg (Renaissance) présenteront mardi 2 avril, en commission des affaires culturelles et de l’éducation, le rapport de leur mission d’information sur le financement public de l’enseignement privé sous contrat. Un sujet devenu brûlant en début d’année, avec l’arrivée d’Amélie Oudéa-Castéra au ministère de l’Education nationale, mais qui conserve encore sa part de mystère. Dans un entretien à Libération, Paul Vannier déplore que la crainte de rouvrir la guerre scolaire alimente l’opacité de ce système qui ne tient pourtant que grâce à l’argent public.
Pourquoi ce rapport sur le financement du privé, moins d’un an après celui de la Cour des comptes ?
Je pense que nous sommes à la fin d’un cycle de quarante ans, commencé avec le projet de loi Savary [qui visait, en 1984, à créer un «service public unifié et laïque de l’éducation nationale», ndlr]