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Eternel débat

Grandes vacances, semaines de quatre jours… les «temps de l’enfant» à l’épreuve des chiffres

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Alors qu’Emmanuel Macron vient d’annoncer, vendredi 2 mai, le lancement d’une convention citoyenne dédiée aux rythmes scolaires, décryptage de quatre idées reçues.
La rentrée des classes à l'école française de Vintimille, en Italie, le 2 septembre 2025. (Laurent Carré/Libération)
publié le 3 mai 2025 à 13h36

Ce sujet clivant couvait déjà depuis plusieurs années du côté de l’exécutif. Prenant soin d’éviter l’expression inflammable de «rythme scolaire», Emmanuel Macron a annoncé, vendredi 2 mai, au journal le Parisien, le lancement d’une convention citoyenne sur les «temps de l’enfant». De quoi s’atteler à ce vieux serpent de mer sur lequel Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale sous François Hollande, s’est en dernier cassé les dents, en 2013. Sur le modèle de celles ayant déjà été organisées sur le climat et plus récemment sur la fin de vie, cette convention rassemblera un panel de Français tirés au sort, chargés d’auditionner les experts et d’émettre des avis. Leurs travaux pourraient commencer dès le mois de juin.

Cette priorité présidentielle interroge les syndicats enseignants, très critiques de ce format de consultation,